Ce vieux-jeune alchimiste-taoïste, de la plus authentique veine occidentale, aimait l’Orient et se reconnaissait pleinement dans l’humanisme de Montaigne. Mais ne nous trompons pas, Jean Biès se voulait avant tout écrivain et non maître spirituel. Sa langue respire une essence de nature poétique, faite d’honnêteté, de beauté et d’intériorité. »L’écriture est ma vocation, mon absolu ».
Il y a quelques années, Jean Biès nous confiait : « Je ne suis pas un vieux sage mais unpuer aeternus, un éternel adolescent, ne partageant pas les préoccupations des adultes, toujours ailleurs, un mercurien, pas les pieds sur terre, un aviateur, du type Saint-Exupéry ».
Adieu à l’inclassable Jean Biès, celui qui souhaitait « relier les points les plus opposés, comme, à l’aide de lignes, on relie les étoiles. »
Retrouver l’intégralité de cet hommage ici.
par Olivier Gissey, le 30 janvier 2015 – http://www.unidivers.fr/livre-des-jours-jean-bies/